PDCI-RDA: Évitez-nous la honte dans la vente des pagnes.

PDCI-RDA, évitez-nous la honte dans l’organisation des obsèques du président Bédié pour des pagnes. Même si on aime les pagnes uniformes, on ne doit pas se battre pour des qualités de pagnes.

On lit ça et là , que tel groupe alerte et menace de poursuivre un tel groupe qui n’a pas le droit de vendre des pagnes et le décès du président Bédié est en train d’être mis hors préoccupation. Il faut que les funérailles préoccupent, mais pas la vente des pagnes qui frise le non respect du défunt.

D’ailleurs qui sont ceux qui veulent profiter des obsèques pour s’enrichir dans la vente des pagnes pour que des communiqués fusent de partout pour dire qu’un tel n’a pas le droit ou qu’un tel, n’a pas obtenu l’autorisation de la direction pour la vente des pagnes? On fait trop de cacophonie et il faut y mettre fin car la douleur de la perte de ce grand homme d’état qu’a été le président Bédié, on ne doit pas l’accompagner dans ce « froufrou » comme disent les ivoiriens.

Ce que nous déplorons, c’est la forme et le fond de ceux qui semblent habilités à vendre ces pagnes de funérailles de Bédié avec son image qui parsème tous les modèles. Le citoyen lambda ne sait pas chez qui, la vente est autorisée et c’est la panique. Tantôt, on demande à tous ceux qui désirent se l’approprier de se rendre à la maison du parti à Cocody, mais pour ceux qui ne veulent pas s’y rendre, ne savent vers qui se tourner. Évitez-nous cette honte dans la vente.

A Paris, on se promène de soirée en bal pour proposer ces pagnes qui donnent l’impression que seuls qui seront habillés dans ces pagnes seront autorisés à prendre part à ces obsèques. En dehors de la maison du parti à Cocody, où l’on peut se procurer ces pagnes pour garder ce souvenir du président Bédié?

Il n’est pas encore trop tard pour mettre de l’ordre dans ces magasins de vente des pagnes à l’effigie du président Bédié car pour ce qu’il a été pour le pays, ce ne sont pas des pagnes qui vont faire fuir ou éloigner beaucoup car sans ce pagne, on peut tous avoir droit d’être à Daoukro. Le poids de la douleur attriste tout le monde.

                             Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com